CLERC, Nicolas Gabriel dit LECLERC. Histoire naturelle de l'homme considéré dans l'état de maladie; ou la médecine rappellée à sa première simplicité. 1768.
CLERC, Nicolas Gabriel dit LECLERC.
Histoire naturelle de l'homme considéré dans l'état de maladie; ou la médecine rappellée à sa première simplicité.
Paris, Lacombe, 1768.
Deux volumes in-12 (163x95 mm), xx-((3)-(1 bl.)-346 / 400-(3)-(1 bl.) pages. reliure : Plein veau marbré de l'époque, dos à cinq nerfs orné et doré portant les pièces de titre et de tomaison, tranches rouges, gardes en papier marbré. Léger accroc en haut du dos du tome 1.
"Nicolas Gabriel Clerc, philosophe, historien, publiciste et médecin, naquit à Baume-les-Dames, petite ville de Franche-Comté, le 06 octobre 1726, d'une famille dans laquelle la profession
de médecin semblait être héréditaire depuis près de deux siècles.
Il fut nommé, en 1757, premier médecin des armées françaises en Allemagne.
Deux ans après, sur la demande de l'impératrice Élisabeth, et avec l'agrément du roi, il se rendit en Russie. Il suivit, en qualité de médecin le général Rasoumowski, dans un voyage qui avait pour but de visiter les principales cours de l'Europe.
A son retour, le général lui offrit la propriété de la ville de Batourin , à condition de ne la quitter jamais : il refusa pour revoir sa patrie, où il était en 1762.
Il fut nommé médecin du duc d'Orléans. Il retourna en Russie en 1769, avec le titre de premier médecin du grand-duc, et de directeur scholaire du corps impérial des cadets; il devint plus tard inspecteur de l'hôpital de Paul.
Ce fut pendant ce second voyage qu'il rassembla, suivant les intentions de Louis XV, les matériaux d'une histoire de Russie.
Rentré en France en 1777, il fut d'abord accueilli des ministres, puis oublié presque aussitôt.
Des hauts services qu'il avait rendus, la seule récompense qu'il obtint, fut le cordon de Saint-Michel, avec des lettres de noblesse, et une pension de 6000 livres.
Il prit alors le nom de Leclerc. En 1778, il fut nommé inspecteur-général des hôpitaux du royaume, et président d'une commission chargée de mettre fin aux abus qui régnaient dans cette administration. Un changement de ministère lui fit perdre ses places.
Il n'échappa plus à l'oubli dans lequel l'avaient laissé les affaires politiques que pour être persécuté pendant la révolution. Il mourut le 30 décembre 1798 à Versailles; où il habitait depuis vingt ans.
Les ouvrages de Leclerc sont fort nombreux.
On reconnaît dans tous un homme fort éclairé, et un très-bon esprit." (Dezeimeris).
Bel exemplaire de cet "ouvrage de philosophie médicale renferment des considérations fort justes sur la logique des sciences d'observation.
Il contient des renseignements curieux sur les bains des Russes et des peuples orientaux.
En pathologie, l'auteur se montre peut-être partisan un peu trop décidé du naturisme." (Dezeimeris).
références: Dezeimeris [I, p. 826].
Prix : 120 €